Sainte-Marie-aux-Mines s'adosse au massif des Vosges et occupe une
jolie vallée en V où coule la Liepvrette naissante. En aval, Sainte
Marie-aux-Mines rejoint trois vallées affluentes qui se faufilent dans
les massifs montagneux des trois Rombach : Le Petit Rombach, le Grand
Rombach et Rombach-le-Franc.
On peut rejoindre la Lorraine voisine par le col de Sainte-Marie (772
m) ou le tunnel Maurice-Lemaire, et le col des Bagenelles (903 m) mène
au col du Bonhomme et à la route des Crêtes. Le col du Haut de
Ribeauvillé (742 m) donne un accès direct au chef-lieu
d'arrondissement, situé à 20 km, mais la ville de Sélestat dans le
Bas-Rhin n'est qu'à 22 km par la vallée et représente un pôle
d'attraction supérieur. Sainte-Marie-aux-Mines est bordé des deux
côtés par de hautes montagnes qui forment la chaîne des Vosges. La
rivière, la Liepvrette que les anciens habitants nommaient le
Landbach, c'est-à-dire le ruisseau provincial, séparait autrefois la
ville en deux parties et en deux paroisses distinctes, dont l'une
dépendait du diocèse de Strasbourg sous l'archiprêtrise ou chapitre
rural de Sélestat. Ce chef-lieu du canton de la haute vallée de la
Liepvrette se situe au carrefour de la route nationale 59 qui passe
par le col de Sainte-Marie-aux-Mines (772 m) et de la D 48 qui passe
par celui des Bagenelles (903 m). Sainte-Marie-aux-Mines, appelé en
allemand Markirch ou Mariakirch et, en l'an II de la République, Mont-
Libre puis Val-aux-Mines se trouve à 360 mètres au-dessus du niveau
de la mer. Les documents latins l'appelèrent Fanum S. Mariae, S. Maria
ad Fodinas. La vallée de Sainte-Marie-aux-Mines appelée aujourd'hui
le Val d'Argent comprend cinq communes : Aubure, Lièpvre, Rombach-le-
Franc, et Sainte-Croix-aux-Mines. Constitué en 1790, il se subdivisa
temporairement, entre 1795 et 1802, en deux, l'un restreint à la ville
de Sainte-Marie, l'autre comprenant les quatre autres communes avec
comme chef-lieu, Sainte-Croix-aux-Mines. La vallée de Sainte-Marie-aux-
Mines a fait partie de l'arrondissement de Colmar, pour passer en 1871
à celui de Ribeauvillé. Depuis la Révolution plusieurs hameaux ont
été annexés à Sainte Marie-aux-Mines : Saint-Blaise, Fertrupt,
Échéry, le Rauenthal et la Petite Lièpvre.
Écarts et lieux-dits
Altenberg, Adelspach, Bourgonde, Brifosse, Clésio, la Côte
d'Échéry, Échéry, Faunoux, Fenarupt, Fertrupt ( anciennement
appelé Fordelbach), Haut de Faîte, la Haute Broque, le Haycot,
Hergauchamps, la Petite Lièpvre (Kleinleberau), Mongoutte, le Petit
Haut, le Rauenthal (le Fond-nu), Saint-Philippe, Saint-Pierre sur
l'Hâte, Surlattes (Zillhardt),
Cours d'eau[modifier]
La Liepvrette
Le Furtelbach
La Grande-Goutte
ruisseau de la Goutte-Jacques
la Goutte Sainte Catherine
Lerny
Lingoutte
la Liverselle
ruisseau de Mongoutte
Les bans communaux
Courte séparation des quatre hameaux
Fin de l'année 1792, quelques habitants, profitant du désordre qui
s'était glissé au sein de l'administration, obtinrent en 1793 que
Fertrupt, Saint-Blaise, Échéry et la Petite Lièpvre fussent
constituées en deux communes séparées. La ville de Sainte Marie-aux-
Mines porta l'affaire devant l'administration départementale, qui
annula l'arrêté du 27 pluviôse de l'an II qui octroyait la
séparation. Les hameaux se portèrent à leur tour devant la
Convention nationale, contre l'arrêt du Conseil exécutif. Les
réclamations des quatre annexes furent écartées par une loi du 4
vendémiaire de l'an III. Dans l'intervalle de leur courte séparation,
les sections rurales se firent adjuger, par voie judiciaire intentée
contre l'État, un bien ayant appartenu au prince de Deux-Ponts qui
avaient été usurpés par l'ancien seigneur féodal au détriment des
habitants des lieux. Les spoliations avaient frappé indistinctement
tous les membres des hameaux de Fertrupt, Saint-Blaise, Échéry et de
la Petite Lièpvre, qui formaient alors une seule communauté.
Echery[modifier]
On gagne l'annexe d'Échéry en empruntant la route départementale 48
en direction du col des Bagenelles. Ce hameau est tenu depuis le
traité de Burgfried signé le Ier décembre 1399 par les Ribeaupierre.
Ce traité a été signé entre Schassmann Ier et Maximin pour les
Ribeaupierre et Frédéric de Hattstatt pour le duc de Lorraine.
Échéry est aujourd'hui une annexe de la ville de Sainte Marie-aux-
Mines qui portait autrefois le nom de Hoh-Eckerick pour le
différencier de celui portant le nom de Alt-Eckerik (le vieil
Échéry) fondé au xe siècle par les moines de l'abbaye de Gorze
venus pour y fonder un prieuré qui prendra le nom de prieuré de
Belmont. Les moines découvrirent par la suite des mines dans la
région qu'ils exploitèrent, ce qui leur procura d'importantes
ressources. Ces mines suscitèrent d'énormes convoitises tant du
côté alsacien que lorrain. C'est sans doute pour les soustraire des
appétits divers que les moines du prieuré de Belmont les cédèrent
aux nobles d'Échéry dont on pense qu'ils sont d'origine lorraine.
Henri Waffler, prévôt de Sélestat et Jean d'Échéry accordèrent en
1317 à l'abbaye de Baumgarten la cure de Saint-Guillaume se trouvant
à Saint-Blaise ainsi que les dîmes qui y étaient rattachées
jusqu'à l'implantation du luthéranisme. Les Échéry furent les
principaux propriétaires de la vallée de la Lièpvrette jusqu'à leur
extinction survenue en 1381. La vallée sera ensuite partagée entre le
duc de Lorraine et les Ribeaupierre. Le traité de Burgfried en 1399
viendra entériner ce partage entre Schassmann Ier et Maximin pour la
partie de Sainte Marie-aux-Mines qui se trouve à droite de la
Liepvrette, ainsi que les hameaux de Saint-Blaise, Fertrupt, et
Échéry. L'autre moitié, comprenant les villages de Sainte Croix-aux-
Mines, Lièpvre et Rombach-le-Franc ainsi que la partie à gauche de la
Liepvrette comprenant Sainte Marie-aux-Mines, passèrent aux mains des
ducs de Lorraine. Les ducs de Lorraine inféodèrent leur partie aux
nobles d'Hattstatt.En 1507 les Ribeaupierre cédèrent leurs droits à
titre de fief sur cette partie du Val de Lièpvre au prince abbé
Achace de l'abbaye de Murbach ainsi que son église. Cette division de
la vallée existera pendant quatre siècle jusqu'à la Révolution.
Pendant une courte période Échéry deviendra avec Saint Pierre-sur-
l'Hâte une commune autonome jusqu'à la Révolution où elle est unie
avec la ville de Sainte Marie-aux-Mines.
Fertrupt
En Allemand Fortelbach, anciennement Forellenbach est un hameau qui se
trouve à 3 km de la sortie sud de Sainte Marie-aux-Mines qui était
autrefois le principal siège de l'exploitation des mines dans le val
d'Argent. Sébastien Munster, le célèbre cartographe du xvie siècle
prétend que de son temps, Sainte Marie-aux-Mines exploitait seize
mines d'argent. Cette annexe dépendait avant la Révolution de la
Seigneurie des Ribeaupierre et prenait naissance à proximité de
l'ancienne gare (la première) de Sainte Marie-aux-Mines. Le hameau est
traversé par une route qui permet de se rendre par le col de
Ribeauvillé, soit dans cette ville, ou à Aubure et de là à Fréland
et la vallée de Kaysersberg. À la sortie nord de Fertrupt, il existe
deux petits vallons appelés "La Bourgonde" et le "Fischtal". Ce hameau
a été au xvie siècle une importante agglomération comportant 1200
maisons et 72 auberges, en raison de l'exploitation des mines dans ce
secteur. Le nombre important de maisons s'expliquait par la présence
de nombreux mineurs étrangers d'origine saxonne qu'il fallait loger.
Ces mineurs saxons avaient la réputation d'être des buveurs
invétérés qui occasionnaient souvent des disputes et autres
indécences. Ils étaient cependant qualifiés de travailleurs
acharnés.
Fertrupt était le siège principal de l'exploitation minière dans le
val d'Argent. Il possédait même au Moyen Âge un Palais de Justice et
un hôpital, une grande église, plusieurs fonderies et autres
bâtiments servant à l'exploitation d'une vingtaine de mines ainsi
qu'un château féodal. Ce château appelé aussi "Burg zu Fertru"
était entouré d'un fossé d'eau alimenté par la rivière du
Fortelbach appelé anciennement Forrellenbach. Il existait aussi dans
ce hameau une importante métairie occupée par un intendant qui
régissait les biens des Seigneurs de Ribeaupierre mais également de
la justice et des finances de la région. L'ancien domaine des
Ribeaupierre est devenu en 1790 propriété de la commune de Sainte
Marie-aux-Mines qui fut vendu en 1835 au teinturier Riboud pour la
somme de 13000 francs. Fertrupt fut complètement anéanti lors du
passage des Suédois au cours de la guerre de Trente Ans. C'est en 1634
que le hameau aurait été totalement détruit par le feu. Seuls ont
été épargnés l'église, le presbytère et l'école. Au xixe siècle
Fertrupt comptait une centaine de maisons occupés principalement par
des cultivateurs et des ouvriers travaillant dans l'industrie textile
qui avait pris la relève de l'industrie minière. Au-dessus du village
subsiste encore une vieille chapelle construite au début du xvie
siècle qui a depuis fait l'objet d'une rénovation par des bénévoles
au cours des années 1984 à 1986. À côté de cette chapelle on
découvre un petit cimetière dans lequel reposent des habitants de ce
hameau.
Saint-Blaise[modifier]
Ce hameau était connu dans son histoire sous différents noms : Sancto
Blasio, Sanct Bläsy, St. Pless, St. Blätz et en allemand Sackt
Blasien. L'existence de ce très vieux hameau est connu depuis le xie
siècle, depuis un acte signé en 1078 par le duc de Lorraine qui remit
les dîmes de Saint-Blaise au prieuré de Lièpvre1. À cette époque
existait à l'emplacement une chapelle dédiée à la Vierge Marie qui
aurait été construite vers le xe siècle par les premiers solitaires
d'Échéry, au lieu-dit « la Mark ».
Le hameau de Saint-Blaise se trouve sur le territoire de la seigneurie
des Ribeaupierre jusqu'à la Révolution et formait la limite entre la
zone lorraine et celle des Ribeaupierre. La petite rivière "Isenbach"
qui traverse le hameau de Saint-Blaise délimitait la frontière sud du
domaine des seigneurs de Ribeaupierre.
Guillaume de Ribeaupierre avait fait reconstruire une église dédiée
à Saint-Guillaume à Saint-Blaise en 1502 à l'emplacement d'une
ancienne église. Les écrits concernant cette église ont été
conservés2. Un autre accord concernant la charpente et la couverture
de cette église ont été conclu le mardi veille du jour de la Saint-
Laurent par Guillaume de Ribeaupierre avec son "Werkmeister". Quelques
années avant la construction de l'église Saint-Guillaume, les
habitants de Saint-Blaise, sujets du seigneur de Ribeaupierre, eurent
quelques démêlés avec l'abbaye de Baumgarten qui exerçait alors un
droit de patronage à la cure de Saint-Guillaume3. L'abbé Obrecht les
avait accusés d'avoir détourné à leur profit le quart des dîmes
perçues par eux et que l'abbé revendiquait intégralement en sa
qualité de patron et de seigneur de la paroisse. Les habitants
formulèrent une réclamation à leur seigneur en le priant
d'intervenir. Guillaume de Ribeaupierre, après information, convint
avec l'abbé de Baumgarten le 26 août 1494, d'un arrangement par
lequel il fut reconnu que les habitants n'avaient jamais gardé pour
eux-mêmes le quart des dîmes, mais l'avaient toujours employé, de
même que le produit des dons, à l'embellissement de l'église. Il fut
donc convenu que le quart des dîmes continuerait à être affecté aux
saints et à l'église comme par le passé. Par ailleurs deux clés
furent remise, dont l'une serait remise au seigneur de Ribeaupierre et
l'autre à l'abbé de Baumgarten, que l'on ferait de temps en temps la
levée du tronc et que le quatrième denier de son contenu serait
acquis aux saints et au luminaire de l'église, les trois autres
deniers revenant à l'abbé ainsi que les trois quarts des dîmes. Le
marguillier établira chaque année un compte fidèle, sans vol ni
fraude, des recettes de toute provenance tant à l'abbé de Baumgarten
qu'au seigneur de Ribeaupierre4. Les dîmes et le droit de patronage de
l'église de Saint-Guillaume avaient été donnés au couvent de
Baumgarten, de l'ordre de Citeaux, par les seigneurs d'Eckerich en
13175. Cette donation fut confirmée le 15 des calendes de septembre
1323 à la requête de l'abbé Berthold, par une lettre de l'évêque
de Strasbourg, Jean Ier, concédant et incorporant à l'abbaye de
Baumgarten l'église paroissiale de Saint-Guillaume à Alt-Eckerich6.
En 1581, l'église de Saint-Blaise, avec tous ces biens, fut donnée à
la communauté luthérienne par le comte Eberhard de Ribeaupierre.
En 1941 le hameau de Saint-Blaise disposait d'une centaine d'habitants.
La Petite Lièpvre
En allemand Klein-Leberau est située à environ 4 km au sud-ouest de
Sainte Marie-aux-Mines et fait partie de la commune de Sainte Marie-
aux-Mines. La Petite Lièpvre fut le berceau des Amish et de son
fondateur Jakob Amman.
La ville de Sainte-Marie est titulaire de la croix de guerre 1914-1918
avec palme (citation à l'ordre de l'Armée du 2 novembre 1921) et
de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil (citation à
l'ordre du corps d'armée).
Héraldique
Les armes de Sainte-Marie-aux-Mines se blasonnent ainsi :
« Parti : au premier d'argent aux trois écussons de gueules, au
second d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions
d'argent ; sur le tout de sable au marteau et à la pointerolle de
mineur d'argent passés en sautoir. »
Les armoiries actuelles concédées le 28 juillet 1892 rappellent à la
fois la double appartenance de la ville et les mines auxquelles Sainte
Marie-aux-Mines dut jadis sa célébrité.
Dans l'Armorial de la Généralité d'Alsace, les armes de Sainte-
Marie-aux-Mines sont blasonnées de la façon suivante : d'azur à
une Notre-Dame d'argent posant ses pieds sur une montagne d'or. Sur
l'entête des papiers à lettres officiels de la mairie, nous voyons
des armes tout autres : elles sont formées par les armes de Lorraine,
les armes de Ribeaupierre et le signe héraldique des mineurs et
peuvent se blasonner ainsi : parti d'argent à trois écus de gueules
qui est de Ribeaupierre, et d'or à la bande de gueules chargées de
trois alérions d'argent qui est de Lorraine, avec en abîme, un écu
de sable à deux marteaux de mineurs d'argent posés en sautoir.
Ces armes fort bien composées au point de vue héraldique et
reproduites en couleur sur le papier à lettres de la mairie d'avant-
guerre, évoquent parfaitement la situation géographique et politique
de la ville telle qu'elle était jusqu'à la Révolution, ainsi que
l'industrie qui faisait sa réputation. Les armoiries de Sainte-Marie-
aux-Mines ont varié. Celles qu'attribuait les armoiries générales
de Louis XIV à la partie alsacienne étaient parlantes : « D'azur
à une Notre-Dame d'argent posant les pieds sur une montagne d'or
». Le côté alsacien qui appartenait aux Seigneurs de Ribeaupierre et
le côté lorrain de la ville ayant été réunis sous la Révolution,
Sainte-Marie-aux-Mines adopta au xixe siècle un parti d'argent aux
trois écussons de gueules (Ribeaupierre) et d'azur à la croix de
Lorraine d'argent. Après la réunification de la partie lorraine et
alsacienne de la ville en 1790 le sceau créé représentait sur le
dextre (à droite les armes de France, trois fleurs de Lys d'or en
champ d'azur. Sur le sénestre à gauche, un poisson nageant vers le
dextre. Quelques mois après, les fleurs de Lys ont disparu, seul le
poisson est resté, puis a disparu à son tour.
Toponymie
Màrkirich en alsacien, Markirch en allemand.
S. Maria (1078), Val-aux-Mines (nom rév.), Sainte Marie aux Mines
(1793).
Culture
le label Pays d'art et d'histoire du Val d'Argent :
Sainte-Marie-aux-Mines fait partie, avec Sainte Croix-aux-Mines,
Lièpvre et Rombach-le-Franc, du label Pays d'Art et d'Histoire du Val
d'Argent (= Val de Lièpvre), signé avec le ministère de la Culture
et de la Communication en octobre 2005. Ce label reconnaît la richesse
du patrimoine local et l'histoire particulière du Val d'Argent et de
son bourg centre. Des animations sont menées en direction des
habitants, des scolaires et des touristes. L'objectif est de
transformer l'image du Val d'Argent au travers notamment d'une
meilleure connaissance de son histoire. À ce titre, des visites
guidées se déroulent de mai à novembre sur l'ensemble du territoire.
A noter : la nouvelle "Le mauvais zouave", dans les Contes du lundi
d'Alphonse Daudet, se situe à Sainte-Marie-aux-Mines (d'abord publiée
dans le journal L'Evénement, le 15 juillet 1872.)
Patrimoine minier : mine Saint-Louis Eisentür, mine Gabe-Gottes et
mine Saint-Barthélemy, "Faunoux", "Jakobssmatten", "Kesseklweis-
stanne", "Lemithal", "Rain de l'Horloge", "Rauenthal", "Steinkoepfel
", "Hirtzenberg", "Neuenberg " - Réseaux souterrains et vestiges de
surface - Inscriptions le 20 décembre 1994.
Borne frontière : Située sur le pont du Bonduron, rue de la vieille
poste, cette borne datée de 1722 marquait la frontière entre la
Lorraine et l'Alsace. Ce pont était le seul passage permettant de
franchir la Liepvrette d'une suzeraineté à l'autre. Cette borne est
scellée dans le parapet, au milieu du pont. Elle est formée d'une
croix à double traverse, plus communément appelée « croix de
Lorraine » et d'autre part des armoiries des Ribeaupierre.
Chapelle luthérienne de Fertrupt : Cette chapelle construite à la fin
du xvie siècle était le lieu de culte des mineurs. On y voit encore
le marteau et la pointerolle sculptés au-dessus du portail. L'édifice
de style renaissance conserve quelques vestiges de l'Église-sur-Pré :
la chaire, la balustrade, la pierre tombale de Christian de
Schwengsfeld (1685-1740) ou encore l'agneau pascal. La chapelle a été
restaurée par des bénévoles en 1986.
Chapelle Saint-Mathieu : Cette chapelle est mentionnée dès 1634. Elle
était à l'origine dédiée à saint Nicolas. En 1793 cette chapelle
est vendue comme bien national à un particulier de Sainte-Marie-aux-
Mines qui porte le nom de Mathieu qui l'utilise comme entrepôt. En
1824, les héritiers en font don à la paroisse Sainte Madeleine, puis
elle est restaurée. La chapelle conserve un grand autel sculpté
provenant sans doute de l'ancien couvent des Cordeliers.
Château Lacour : situé 237, rue Clemenceau est une ancienne demeure
d'industriel classée depuis le 25 mai 1999
Chapelle de l'ancien cimetière, 9 rue du Docteur-Melhenbeck. On y
trouve des peintures murales. Classement du 6 décembre 1898 - Inscrit
le 22 mars 1934
Échéry : Tour des mineurs - Inscrit le 22 mars 1934. Dominant le
hameau d'Échéry, la tour des mineurs servait de prison et de
tribunal pour les mineurs au xvie siècle.
Jardins, 3, rue des Jardins - Porte du xviie siècle - Inscrit le 22
mars 1934
Porte du xviie siècle, 1, rue Jean-Paul-Kuhn - Classé le 22 mars 1934
Église de Saint-Pierre-sur-l'Hâte - Inscrit le 15 novembre 1932
Théâtre municipal : 2, rue Osmont - Inscrit le 16 juillet 1997
Maison Blech, 29, rue Reber - Inscrit le 20 décembre 1988 - Classé le
23 mars 1998
Temple réformé, rue du Temple - Classé le 13 janvier 1994
Espace Musées en Val d'argent : musée minéralogique, musée du
textile et musée du patrimoine minier
Temple : Tableau commémorant Michel Paira (xixe siècle) du pasteur
Christophe Merian et son fils (xviiie siècle)
Porte datée de 1596, 8, rue Weisgerber - Inscrit le 22 mars 1934
L'église paroissiale de Saint-Louis : L'église catholique Saint-
Louis a été bâtie en 1673 grâce à un don du roi de France, Louis
XIV. Elle n'a cependant survécu que l'espace de cent soixante-
douze ans. Elle est remplacée en 1846 pour faire place à l'église
actuelle.
Vers le xvie siècle, à l'époque où le protestantisme commençait
à s'introduire dans la partie des terres appartenant à la
seigneurie de Ribeaupierre, trois églises catholiques s'élevaient
dans la partie alsacienne du Val de Lièpvre : l'église de Saint-
Pierre-sur-l'Hâte (donnée en 1561 aux réformés), la chapelle Saint-
Blaise (qui a ensuite desservi les mineurs luthériens de St-Blaise) et
l'église sur le pré (occupée par les mineurs luthériens de Ste-
Marie). Des trois églises, seules les deux premières existent encore,
la troisième a disparu en 1881.
48° 14′ 51″ N 7° 11′ 05″ E
Haut-Rhin
Pays France
Région Alsace
Département Haut-Rhin
Arrondissement Ribeauvillé
Canton Sainte-Marie-aux-Mines (chef-lieu)
Coordonnées 48° 14′ 51″ Nord 7° 11′ 05″ Est
Altitude Min. 326 m — Max. 1 210 m
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Marie-aux-Mines